Thérèse d’Avila, née le 28 mars 1515, La Madre, comme aime l’appeler familièrement l’Ordre du Carmel dont elle a été la réformatrice, nous invite encore aujourd’hui, 500 ans après sa naissance, à prendre le Christ pour Ami : "auprès d’un si bon ami tout devient supportable" (V 22, 6).
Et c’est par le moyen de l’oraison, ce "commerce d’amitié où l’on s’entretient souvent, seul à seul, avec Celui dont nous savons qu’il nous aime" (V 8, 5), qu’elle nous conduit à vivre une vie d’intimité avec un Dieu trinitaire amoureux fou de l’homme, un Dieu qui n’a de cesse de se donner à qui veut bien se disposer à Le recevoir, un Dieu qui rejoint l’homme dans le concret de son existence. "Notre Seigneur est là, au milieu des marmites, qui vous aide et à l’intérieur et à l’extérieur", aime-t-elle enseigner à ses sœurs.
« Représentez-vous le Seigneur lui-même auprès de vous, et considérez avec quel amour et quelle humilité il vous instruit ; et, croyez-moi, autant que vous le pourrez, ne vous écartez jamais d’un si bon ami. Si vous vous accoutumez à l’attirer près de vous, s’il voit que vous l’appelez avec amour et que vous ne vivez que pour le satisfaire, vous n’arriverez pas, comme on dit, à vous en débarrasser, jamais il ne vous manquera, il vous aidera dans tous vos travaux, il sera partout avec vous « (CP 26, 1).
Thérèse n’a rien écrit qu’elle n’ait expérimenté, et c’est dans notre propre expérience qu’elle nous invite à entrer… car dans la maison du Père il y a de nombreuses demeures, aime-t-elle à rappeler.
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Paroisse Ste Jeanne Delanoue : Carême 2015